lundi 20 août 2007





Nous avions pris nos précausions en achetant des provisions pour pique-niquer car il n'y a rien pour se restaurer dans le coin. Le soleil est revenu mais au loin ça menace.
Nous sommes entrain de déguster notre bon pain marocain accompagné de fromage et de tomates, lorsque soudainement nous nous sentons observés. Des petites têtes sont dissimulées derrière les buissons. Petit à petit les enfants s'approchent mais à distance respectable. Un peu plus tard quelques adultes s'approchent curieux de voir des touristes étrangers manger par terre. Chafik s'adresse à eux pour leur demander ce qu'ils veulent. Malgré une réponse dans leur dialecte, Chafik arrive à comprendre qu'ils sont surpris de nous voir dans un endroit aussi perdu. Ils viennent voir la voiture et après un long moment de visite intérieure et extérieure, ils veulent à tout pris nous inviter à boire le thé. Nous savons que c'est une humiliation de refuser mais c'est impossible d'accepter, l'orage arrive avec de gros nuages noirs, il se met à tonner et la pluie n'est plus bien loin. Si nous nous attardons l'oued peut se remplir très rapidement et nous ne pourrions plus repartir. Finalement, nos curieux acceptent nos arguments et nous laisse reprendre notre chemin.